Relecture de l'expérience synodale dans le diocèse

Eveque, prêtres, diacres, religieux(es) et laïcs ont participé le samedi 11 juin à la rencontre diocésaine pré-synodale au collège Saint Joseph à Curepipe. Un appel a retenti unanimement : etre une eglise d'accueil envers ceux qui sont a la peripherie et faire de la place aux jeunes dans l’Église. Le comité diocésain a également fait une relecture des conversations synodales, que nous vous partageons ci-dessous:

 I. Relecture de l’expérience synodale

 

Le Diocèse de Port-Louis, île Maurice, n’est pas à sa première expérience synodale. Il y a eu d’abord un synode de 1997 à l’an 2000, qui a donné des orientations importantes au Diocèse. D’autre part, en 2013, au moment de la clôture de l’année de la Foi, l’Evêque a mis en place un processus de consultation et de discernement qui a abouti au Projet Catéchétique Diocésain « Kleopas »[1].

 

Pour répondre à l’appel du Pape François invitant l’Église entière à s’interroger sur un thème décisif pour sa vie et sa mission en 2021, le Cardinal Maurice E. Piat, Evêque de Port-Louis, constitue un Comité diocésain et un « Core team », qui se retrouve autour d’un binôme nommé par lui. Le Comité Diocésain se réunit pour la première fois le samedi 21 août 2021. Dans le souci d’assumer pleinement son « rôle clé dans l’écoute du peuple de Dieu dans son Église diocésaine »[2] (Vademecum 4.2), l’Evêque assiste, aussi souvent que possible, aux rencontres du Comité et rencontre régulièrement les membres du « Core team ».

 

Les huit plateformes qui seront écoutées, pendant ce temps synodal, sont choisies en fonction des réalités de notre Diocèse :

 

  1. Aumôneries des prisons et hôpitaux, ii) Clergé, iii) Caritatif et social, iv) Education, v) Monde du travail, vi) Mouvements de prière et des familles, vii) Paroisses et vii) Vie consacrée.

 

Après le lancement du Synode par le Pape François le 10 novembre 2021, tous les diocèses du monde entier ont fait de même la semaine d’après.

 

Au cours de la messe de lancement officiel du Synode dans le Diocèse de Port-Louis, le 17 octobre 2021, présidée par le Cardinal Maurice E. Piat, les personnes responsables de coordonner ces plateformes ont été envoyées en mission.

 

Trois temps d’écoute synodale ont été organisés en fonction des temps liturgiques :

  • Le 1er temps a démarré pendant l’Avent et portait sur les expériences vécues de « marcher ensemble » et les fruits de l’Esprit qui en ressortent.
  • Le 2ème temps d’écoute, vécu pendant le carême, portait sur les conversions à vivre pour notre « marcher ensemble » en Eglise.
  • Enfin, le 3ème temps d’écoute, durant le mois de mai, avait pour objectif de faire ressortir les pas à faire pour améliorer notre manière de marcher ensemble.

 

Toute une préparation spirituelle a été faite au préalable afin que les participants s’écoutent les uns les autres et qu’il y ait une écoute de l’Esprit Saint à travers l’écoute de la Parole de Dieu. Les animateurs ont eu pour consigne de s’assurer que la Parole de Dieu soit toujours au centre des rencontres. Pour chaque temps un texte a été choisi en fonction du temps liturgique et de la question fondamentale :

 

  • 1er temps : Les pèlerins d’Emmaüs (Luc 24, 13-27)
  • 2ème temps : La Samaritaine (Jn 4, 1-26)
  • 3ème temps : Proclamez l’Evangile à toute la création (Mc 16, 15-20)

 

De plus, chaque conversation se vit sous le regard de l’Esprit et c’est pour cette raison qu’elle commence toujours par un chant à l’Esprit Saint.

 

Le 1er temps d’écoute a d’abord été vécu par les membres du Comité Diocésain qui ont, à leur tour, formé, au niveau des régions pastorales, des animateurs capables de faire vivre cela à un maximum de personnes sur les différentes plateformes, tout en gardant en tête l’importance d’écouter en priorité les jeunes et ceux qui sont loin de l’Eglise.

 

Le démarrage du 1er temps, au début du mois de novembre, a été difficile car le pays faisait face à de nombreuses restrictions dues à la Covid- 19. Cette situation a causé pas mal de résistance de la part de certains curés qui trouvaient que le moment était mal choisi. De leur côté, les responsables des congrégations religieuses ont aussi eu du mal à rentrer dans cette démarche à ce moment précis. Mais la persévérance des coordonnateurs des plateformes a payé et finalement plus de 2985 personnes ont participé à ce premier temps d’écoute.

 

L’investissement du secteur de l’éducation dans ce premier temps a été remarquable et a mis en évidence la volonté des personnes à marcher ensemble. La plateforme Education a pu toucher de nombreux non-catholiques parmi le personnel enseignant et non-enseignant. Sur la plateforme aumônerie des prisons et des hôpitaux, on a aussi pu rejoindre des détenus, souvent très éloignés de l’Eglise et également des non chrétiens.

 

Nous avons constaté une baisse dans le nombre de participants au 2ème temps d’écoute. Cela s’explique par la période de Carême où les paroisses ont parfois déjà un programme établi (adoration du Saint-Sacrement, Chemin de Croix, Lectio Divina).

Le 3ème temps d’écoute a été lancé après Pâques pour rappeler que la Résurrection et la Pentecôte sont au cœur de l’envoi en mission des disciples. Cet envoi en mission nous demande d’améliorer le marcher ensemble en faisant de nouveaux pas concrets.

 

Une « équipe synthèse » a été mise en place pour compiler les données de ces temps d’écoute et pour recueillir les éléments essentiels qui aideront l’Eglise, à Maurice, d’être plus synodale.

 

Les services de communication du Diocèse se sont aussi beaucoup investis dans ce synode en relayant les informations sur les plateformes telles que WhatsApp, La Vie Catholique (hebdomadaire), la page Facebook et le site internet du Diocèse[3]. Ils se sont aussi assurés que les communiqués, interviews, clips et autres vidéos contiennent toujours une touche synodale.

 

De nombreux participants ont exprimé leur appréciation de la méthode utilisée pour ces temps de conversation car elle a permis une réelle écoute. Soulignons aussi l’appréciation de jeunes et adolescents qui ont vécus ces temps de conversation. Ils se sont sentis écouté et ils ont même participé dans des groupes où ils étaient de différentes générations.

 

Cette expérience synodale a même permis une relance dans certaines paroisses. Enfin, au niveau du Diocèse, ce Synode nous a permis de vivre en communion avec l’Eglise universelle tout entière, qui a reçu cet appel du Pape à vivre le synode au même moment. Nous avons constaté que notre Eglise est en marche et qu’elle avance davantage vers une Eglise qui désire susciter plus de communion et de participation en vue de mission confiée par le Christ

 

Ce qui nous a le plus frappés (fruits, obstacles, conversions…)

 

 1.Faire l’expérience du ‘marcher ensemble’ dans notre engagement

 

Un des lieux les plus cité comme expérience de « marcher ensemble » c’est l’engagement dans divers lieux (paroisses, liturgie, vie consacrée, clergé, mouvements, caritatif). Les fruits de ces expériences sont : la joie de servir et d'évangéliser, la découverte de l'Eglise et de soi, découvrir qu'on peut persévérer et pardonner, l'entraide et mettre ses talents au service des autres. Malgré les contraintes, les difficultés, les obstacles et les incompréhensions, toutes les personnes ont exprimé leur joie comme fruit de « marcher ensemble » dans leur engagement :

 

  • la joie de servir renforce le sentiment d'appartenance, l'esprit de famille, la solidarité et le respect mutuel.
  • remplis de joie, de l'amour et de la paix du Christ, nous pouvons continuer à être du côté des démunis.
  • la joie d'être choisis et appelés, de vivre en communauté, de voir l'évolution ou la croissance de chacun.
  • la joie de vivre la collaboration entre prêtres et laïcs.

 

Dans le monde du travail, les expériences de synodalité étaient axées sur le « travailler ensemble » à travers les engagements syndicaux, un projet commun, et l'enseignement.

 

Il ressort que quand les personnes se sentent accueillies, soutenues dans leurs problèmes et valorisées par leurs collègues et leurs responsables, cela suscite de la joie et de la motivation, de même qu’un esprit d'appartenance, dans une ambiance plus saine et fructueuse. Il y a alors du bonheur d'accomplir le travail par vocation.

Il est fait mention aussi de la joie d'appartenir à une Eglise de proximité et de diversité et qui a à cœur l'épanouissement de tout en chacun surtout des plus faibles comme les pauvres, les prisonniers et les enfants porteurs d'un handicap.

 

Les participants du synode non-catholiques n'ont pas manqué d'exprimer leur appréciation de la philosophie des écoles catholiques et de sa précieuse contribution à la société mauricienne. Les personnes ont aussi vécu le « marcher ensemble » lors du naufrage du navire Wakashio, dans le lagon du sud-est de l'île où on a été témoin d'un élan national d'aider les autres et de se mettre au service du pays.

 

2. L'Esprit Saint suscite un nouveau souffle et rend l'Eglise missionnaire.

 

« L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 18).

 

On note que le « marcher ensemble » est possible grâce à l'action de l'Esprit Saint dans la vie des baptisés. L'Esprit Saint est cité dans de nombreuses fiches :

 

  • être instruments de l'Esprit Saint.
  • faire confiance à l'Esprit Saint.
  • prendre conscience de l'action de l'Esprit Saint.
  • joie de se sentir soulevés et entraînés par l'Esprit Saint.
  • se laisser inspirer par l'Esprit Saint dans nos responsabilités.
  • sentir que l'Esprit Saint nous demande d’avancer pour une mission.
  • se laisser guider davantage par l'Esprit Saint au lieu de vouloir faire les choses comme nous nous le sentons.
  • le feu de l'Esprit Saint « donn lelan pou depass nou kapasite » (l’Esprit Saint nous pousse à dépasser notre capacité).

 

Beaucoup ont mentionné que grâce à l'Esprit Saint ils ont pu surmonter les conflits et les difficultés dans les engagements. Ils ont persévéré dans la mission en vivant le pardon pour continuer à répondre à l'appel de Jésus.

 

Les fruits de l'écoute de l'Esprit Saint sont la persévérance dans la mission, la fraternité et le pardon dans les groupes, la collaboration, les rencontres intergénérationnelles et l'option préférentielle aux pauvres.

 

3. La Parole de Dieu est la source et le fondement du « marcher ensemble ».

 

Le contact avec Jésus Christ dans sa Parole (à travers les parcours catéchétiques, l'Eucharistie, les groupes de prière, les retraites, les pèlerinages et les formations) a permis aux personnes de se transformer, de sortir d'elles-mêmes pour devenir disciples de Jésus et d'y puiser leur force pour persévérer dans leur engagement en allant vers les autres : « se laisser reposer sur l'Evangile et les enseignements pour trouver la force de continuer. »

 

Tous reconnaissent que c’est en puisant leur force dans la Parole de Dieu qu’ils peuvent vivre leur mission et leur engagement. Le Pape Francois appelle ce mouvement de s’unir à Jésus et d’aller rencontrer l’autre, le mouvement du cœur, le systole-diastole. S'il manque un de ces deux mouvements, le cœur ne bat plus (Discours du Pape Francois aux catéchistes à l'occasion de l'année de la foi et du Congrès International des catéchistes-Septembre 2013).

 

Les personnes ont cité la situation avec la Covid-19 comme une occasion pour les chrétiens de voir que la Parole ne peut être confinée. Grâce aux multiples initiatives des prêtres et des laïcs, l’Eglise a pu rester en contact avec la Parole de Dieu à travers les messes et les enseignements en ligne et « lor koltar » (messe dans cour de l’église).

 

Cette pandémie a été aussi un temps favorable (kairos) d’une redécouverte :

  • pour vivre l'Eglise autrement: « L’Eglise, pas le bâtiment, mais c’est nous ».
  • de la famille comme une Eglise domestique où la prière, les gestes de bénédictions, la Parole de Dieu sont au centre afin de vivre la foi ensemble au quotidien.
  • de la vocation de l’Eglise missionnaire au service des autres spécialement les victimes de la pandémie : familles défavorisées, les sans-logis, jeunes désorientés…

4. La place des jeunes

 

Les jeunes ont vécu leur expérience de marcher ensemble dans les rassemblements comme le festival des vocations, les parcours Alpha et le Groupe 40[4] ainsi que dans les préparations aux JMJ et le JMJ elles-mêmes. A travers ces expériences, beaucoup ont témoigné d'un retour vers l'Eglise, et se sont sentis accueillis par la communauté même si parfois ils sont découragés par l'attitude des anciens. Ils ont un grand désir de servir les autres et ils se laissent guider par l'Esprit Saint.

 

On note à travers les fiches que de nombreux adultes se préoccupent de l'avenir de l'Eglise et se posent des questions sur le manque d'engagement des jeunes. Ils désirent trouver les moyens de leur donner leur place et de « marcher ensemble » avec eux pour mieux les comprendre et les rejoindre dans ce qu'ils vivent.

 

II.          Les conversions à vivre pour une Eglise synodale

 

Les fruits amers

 

Plusieurs plateformes soulignent toutefois que le « marcher ensemble » est souvent difficile dans les différents lieux de vie (paroisse, famille, travail, engagements et pays). Beaucoup ont relevé des obstacles au « marcher ensemble » comme suit :

 

  1. Le plus cité est le manque d’accueil et de considération de la part des prêtres et des laïcs en responsabilité. Une telle attitude a pour conséquences : le découragement, la tristesse, la frustration, la division et le rejet des personnes divorcées-remariées, des homosexuels, des prostituées, des nouveaux venus et des recommençants.
  1. Le cléricalisme est à l’origine des divisions, des blessures, des conflits qui freinent les paroissiens à prendre les initiatives pour vivre leur baptême.
  1. Les problèmes personnels comme la maladie, le deuil, un divorce ou le chômage apportent le découragement dans la mission. Les personnes vivent une solitude pesante.

 

Les fruits amers : les blessures et les obstacles nous poussent à reconnaître les conversions à vivre pour une Eglise où il y a davantage de communion et de participation dans ces différentes plateformes.

 

a)    L’appel à un changement d’attitude et de regard pour une Eglise plus accueillante

 

Un travail de conversion est à vivre dans nos communautés pour l’accueil et plus de fraternité car tous ont une égale dignité au sein de l’Eglise (Lumen Gentium 10 sur le sacerdoce commun de tous les baptisés).  Cela demande :

  • d’avoir beaucoup de respect et un bon accueil envers nos frères et sœurs dans notre Eglise et aussi envers les non-catholiques.
  • de changer nos regards de jugement à un regard de bienveillance sur les divorcés-remariés et les recommençants, les femmes, car tous sont aimés de Dieu.
  • moins de rigidité de la part des prêtres et des laïcs en responsabilité pour aller au rythme de chacun.
  • d’accueillir l’autre, même différent, comme un cadeau avec qui on peut « marcher ensemble » pour une la même mission, annoncer Jésus Christ.

b)    L’appel à une Eglise inclusive et participative

 

Les prêtres, les laïcs engagés et la communauté paroissiale sont appelés à faire de la place aux jeunes, aux femmes, et aux enfants. Il faut arriver à une Eglise plus co-responsable où chaque membre du Corps du Christ est valorisé, dans sa vocation unique. Cela demande :

  • de s’en remettre davantage aux consultations et faire plus confiance aux laïcs.
  • d’impliquer les femmes et les religieuses dans les prises de décisions.
  • de passer de « tout savoir » au « j’ai besoin de l’autre ».
  • d’être à l’écoute des enfants qui sont des agents d’évangélisation auprès des parents.
  • de favoriser une culture de l’appel pour passer de l’accaparement des responsabilités par les mêmes personnes à la délégation.

 

c)     L’appel à une Eglise de proximité et en sortie

 

L’Eglise est appelée à sortir pour rejoindre les personnes dans les périphéries et leur révéler l’amour de Dieu tout en les écoutant. Il faut utiliser l’expérience synodale pour aider les personnes à s’écouter mutuellement, à faire silence et à écouter l’Esprit Saint pour en récolter des fruits afin de cheminer ensemble. Cela demande :

  • de prendre du temps pour écouter et comprendre les personnes dans la pastorale.
  • de s’investir encore plus dans la mission auprès des prisonniers avant et après leur libération.
  • de sortir et d’aller sur le terrain pour rassembler, encourager, accompagner et témoigner de l’amour de Dieu aux personnes qui sont différentes dans leur manière de vivre leur foi.
  • de casser les barrières qui existent entre les personnes en surmontant les égos. Lutter contre toute forme de discrimination.

 

 Pour améliorer et continuer à « marcher ensemble », les membres de l’Eglise ont besoin de se convertir pour devenir davantage disciples du Christ. C’est pourquoi, l’Esprit Saint souffle sur l’Eglise à Maurice pour l’inviter à faire de nouveaux pas pour vivre la mission en suscitant plus de communion et de participation de chaque baptisé.

 

 III. Les nouveaux pas à faire

 

1er pas :  Participation et mission des jeunes dans l’Eglise

 

-        Veiller à ce que des jeunes soient appelés dans l’EAP[5], l’équipe liturgique, le comité Caritas-SEED, le Conseil Pastoral Diocésain.

-         Former et accompagner les jeunes à prendre des responsabilités pour « les laisser germer ».

-        Inviter à la solidarité à travers l’autofinancement et « Marche pour les vocations ».

-        Organiser des temps intergénérationnels pour mieux connaître la paroisse à travers les témoignages.

-      Favoriser l’éducation sociale des jeunes depuis leur plus jeune âge.

 

2ème pas : Pour une pastorale de proximité

 

-        Continuer les célébrations dans les quartiers pour découvrir les nouveaux talents et créer des liens. Cette initiative, prise pendant la pandémie, a permis aux chrétiens de se rassembler et d’aller inviter ceux qui ne viennent pas nécessairement aux messes dominicales.

-        Organiser des rencontres conviviales et fraternelles après les messes.

-        Accompagner des laïcs et des familles engagés dans la pastorale.

-        Utiliser les nouveaux moyens de communication pour informer et évangéliser.

-        Avoir des prêtres moins « managers » mais plus « missionnaires » - Vivre la délégation pastorale.

-       Former les paroissiens à être plus autonomes pour permettre aux prêtres d’être plus sur le terrain.

-        Décloisonner la paroisse pour pouvoir travailler en région et aussi entre lieux de culte.

-     Être plus présent au- près des cadres et des décideurs politiques.

-    Mettre en place des équipes de soutien pour les familles en souffrance qui peuvent facilement être attirées par les sectes.

 

3ème pas : Catéchèse pour tous

 

-        Introduire l’éveil à la vie de foi dans les écoles pré-primaires.

-        Proposer une catéchèse de masse pour les adolescents, style ZVZ[6].

 

4ème pas :  Accompagner les plus démunis

 

-        Proposer des lieux d’écoute pour aider les anciens détenus dans leur réinsertion sociale.

-        Mettre sur place une plateforme de professionnels catholiques pour aider et conseiller les personnes vulnérables.

-        Développer un meilleur accueil au sein de Caritas.

-    Lancer des « Family fund » dans les paroisses.

-     Former des « counselors » pour encadrer et aider les enfants recalés, les jeunes chômeurs, les alcooliques....

-     Créer des « pools » de professionnels : médecins, hommes de loi …pour aider les nécessiteux.

 

 5ème pas : Marcher ensemble dans la mission

 

  • Pratiquer l’humilité, l’empathie et l’accueil dans la mission.
  • Accompagner et soutenir les prêtres et les religieux étrangers dans leur mission.
  • Les prêtres : Prendre des laïcs (hommes et femmes) comme des collaborateurs et accepter le processus de croissance de chacun
    • : Se laisser bousculer par les laïcs
    • : Trouver l’équilibre entre administrer et la pastorale

                               : Pratiquer la délégation et renouveler les responsabilités des laïcs

-    Réinventer et dynamiser le Renouveau, les mouvements d’Action Catholique.

-    Recommencer les classes de rattrapage dans les établissements scolaires.

-    Revoir la méthode d’apprentissage et d’enseignement (Fun learning).

-    Restructurer la pédagogie appliquée.

 

6ème pas :  Améliorer la communication

 

  • Au niveau interne : plus de transparence sur l’utilisation des fonds de l’autofinancement, une communication plus fluide entre le curé, son EAP, la Fabrique et les paroissiens.
  • Au niveau externe : Continuer à construire des ponts pour un dialogue social entre l’Eglise et l’Etat.
  • Informer et former les fidèles pas seulement à travers les réseaux sociaux. Trouver et encourager de nouvelles plateformes pour permettre aux fidèles de s’exprimer.
  • Recenser le nombre de catholiques dans le Diocèse de Port- Louis, afin de savoir le nombre de fidèles pratiquants dans les villes et les villages.

[1] Un nouveau souffle – Projet catéchétique du Diocèse de Port-Louis

[2] Vademecum pour le Synode sur la Synodalité - 4.2 Le rôle de l’Evêque dans le processus synodal

[3] Diocèse de Port-Louis - https://www.dioceseportlouis.org

[4] Parcours d’approfondissement de la foi pour les 18 à 30 ans

[5] Equipe d’Animation Pastorale

[6] Zezi vre Zom, parcours catéchétique pour les hommes

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