Pourquoi se marier à l’église ?
Le mariage sacramentel c’est l’engagement mutuel que l’on prend devant Dieu et devant la communauté de l’Eglise d’un don total de soi-même à l’autre. Les époux eux-mêmes se confèrent mutuellement le sacrement qui résulte de l’échange de leur consentement devant le prêtre et confirmé par l’union des corps qui fait intégralement partie de la célébration du sacrement. Le mariage est une vocation que Dieu adresse aux époux pour qu’ils soient le signe visible de son amour pour son Eglise. Le sacrement du mariage les établit dans une alliance indissoluble. « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera a sa femme et tous deux ne feront plus qu’un. Désormais ils ne sont plus deux mais un seul. » (Mt 19,5) Dieu lui-même s’engage avec eux dans leur choix de don d’eux même en les soutenant par sa grâce. Ainsi les époux ne comptent pas seulement sur eux-mêmes pour progresser dans le mariage vers la sainteté mais avec la grâce de l’Esprit Saint.
Pour les Mauriciens :
Assurez-vous, avec le prêtre de votre paroisse, de la réservation de l’église avant de fixer définitivement la date des noces dans la salle de fêtes. Nous vous encourageons à vous inscrire au moins un an et demi avant votre mariage pour mieux profiter d’une préparation au mariage. Le prêtre vous indiquera ensuite les différentes étapes à suivre pour la préparation de votre mariage.
Le prêtre a la responsabilité de rassembler un dossier constitué des documents suivants : acte de baptême – attestation de mariage civil – attestation de préparation au mariage. La constitution du dossier doit être finalisée au moins 1 mois minimum avant la date du mariage.
Le diocèse de Port-Louis tient à souligner qu’une préparation au mariage est essentielle. Dans le diocèse de Port-Louis, trois programmes de préparation sont proposés : les cours de préparation au mariage (CPM), la session Cana Fiancés et les soirées pour fiancés.
Pour les ressortissants étrangers ou Mauriciens établis à l’étranger, voici les procédures à suivre dans votre paroisse :
En français
Vous devrez prendre contact avec Mme Rault, secrétaire du Chancelier à l’Evêché (Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – Télécopie : 208 66 07). Elle vous renseignera sur les documents à produire et les démarches à suivre.
Vous devrez prendre contact avec le curé de la paroisse où vous résidez. L’informer de votre projet de mariage à l’Ile Maurice et lui demander de bien vouloir rassembler un dossier en lien avec la chancellerie de votre diocèse d’origine.
Le dossier complété doit être envoyé par la poste, au Chancelier du diocèse de Port-Louis, à l’Évêché au 13, rue Mgr-Gonin, Port-Louis, ILE MAURICE, en certifiant que tout est en règle (nihil obstat). Cet envoi doit parvenir au diocèse de Port-Louis AU MOINS UN MOIS AVANT VOTRE MARIAGE.
Le mariage religieux est célébré UNIQUEMENT dans une Église ou une Chapelle en semaine sauf les jeudis.
Vous voudrez bien noter aussi que le diocèse de Port-Louis n’a aucune relation d’affaire avec les agences de voyage à ce sujet. Vous n’avez donc rien à payer à votre agence concernant les frais de mariage à l’église car ils seront négociés directement avec le prêtre durant votre rencontre.
Veuillez noter également que les agences de voyage ne sont pas habilitées à négocier les procédures pour le mariage religieux à l’Eglise Catholique.
In English
Please contact Mrs Brelu-Brelu, secretary to the Chancellor – Diocese of Port-Louis through (email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. or fax no: 208 66 07). She will assist you and forward to you the required information related to the procedure for your religious wedding.
You and your fiancé have to contact the priest of your parish (in your country) regarding your plans to be wed. Upon your request, he will collect all necessary documents which will be sent through to the Chancellery of his diocese at the following address: The Chancellor, Diocese of Port-Louis, 13, Mgr Gonin street, Port-Louis, Mauritius
All relevant documents must reach the Chancellor of the Diocese of Port Louis AT LEAST ONE MONTH PRIOR TO YOUR WEDDING DATE. Said documents are crucial for the blessing and your parish priest must state that the documents are compliant (Nihil Obstat).
Please note that the religious wedding is celebrated only in a church/chapel and the celebration is made during week days except on Thursday.
In your own interest and to avoid possible misunderstandings, the diocese informs you that no fees or charges are claimed by the Church for the celebration of a religious marriage in the diocese of Port-Louis. However a voluntary donation may be made to the parish where the wedding takes place, the amount of which is left entirely to the couple. We do not deal with travel agents in this respect. You should not be charged by your travel agent regarding expenses for church wedding.
Dans le diocèse de Port-Louis, il n’y a pas de messe à l’occasion des mariages.
Non, ce n’est pas obligatoire. En Europe, le blanc est signe de joie, mais dans d’autres cultures, c’est le rouge ou le jaune safran qui sont signes de joie ! Ce qui est important, c’est que la mariée ait une tenue décente, et qu’elle n’oublie pas que le mariage se déroule dans une église.
Faites-le en vous rappelant que c’est un lieu de prière. Car une église n’est pas une salle de disco… Ne choisissez pas une personne qui ignore la tradition catholique pour décorer une église catholique. On évitera des décors de ballons, chapeaux, fer à cheval et autre arc de triomphe, sans parler des guirlandes et draperies qui bloquent le libre accès aux bancs de l’église … Que la décoration se fasse en dialogue avec le prêtre, la secrétaire et le sacristain (pour ce qui est des heures plus propices). Evitez les guirlandes d’un banc à l’autre qui empêchent vos invités d’entrer dans les bancs. Les fleurs ne sont pas un décor pour la caméra, mais une offrande au Seigneur qui vous unit et à la communauté qui se réunit dans cette église et pourra prier pour vous ; ne repartez pas avec vos bouquets.
Non, ce n’est pas obligatoire ! Mais si vous en faites un, que ce soit un souvenir que vos amis aimeront emporter avec eux. Mettez-y les références des lectures que vous avez choisies, les prières que vous avez composées. N’oubliez pas qu’il est important que vos invités soient le plus possible participants et pas seulement spectateurs. Mettez donc à leur disposition les paroles des chants pour leur permettre de mieux participer.
Toute personne majeure, chrétien ou non-chrétien (note du can. 1108).
Vous serez dans le chœur. Vous pouvez choisir d’être placés de trois-quarts (tournés vers l’assemblée), afin d’être visibles de vos invités et des photographes.
Prévoyez de bons lecteurs qui sachent lire en public clairement. Il est normal que vous vouliez faire plaisir à vos frères ou à vos amis en leur offrant de lire. Mais il est plus important encore que la Parole de Dieu soit comprise. Il en va de même pour les intentions de prière universelle.
Que leur façon de s’habiller témoigne de leur respect pour le Seigneur et pour le lieu de prière où vous célébrez votre union. Souvent un châle sur les épaules pourra couvrir un dos nu ou un décolleté profond.
Puisque nous célébrons un signe de l’amour de Dieu, et pas seulement votre amour, évitez les chansons à la mode, si belles soient-elles, pour prendre des cantiques. Dans une célébration liturgique, le chant doit conduire à la prière et à la méditation. On privilégiera donc une manière de chanter qui favorise l’atmosphère de recueillement. De plus, il est bon que l’assemblée participe aux chants ; vous pourrez proposer quelques refrains connus, particulièrement pour la prière universelle et le chant d’action de grâce.
N’oubliez pas que vous êtes à l’église, et que le Seigneur est là, lui qui vous accueille. Alors ne transformez pas l’église en un studio de télévision. Il est normal de vouloir garder un souvenir des gestes et des moments importants de la célébration religieuse, mais il est nécessaire que photographes et cameramen agissent avec toute la discrétion qui convient.
A l’occasion de votre mariage, le diocèse de Port-Louis ne réclame aucun paiement ; il est cependant normal de faire une offrande pour votre église, elle est laissée à votre entière discrétion. C’est vrai, vous avez donné de l’argent aux taxis, aux photographes et aux chorales … Mais pensez que l’entretien d’une église – qui vous accueille chaque dimanche et pour les grands événements de votre vie – cela coûte de l’argent, et que les autres comptent aussi sur votre participation. Cette offrande peut se faire à l’occasion d’un entretien au secrétariat de la paroisse. Il est bon de noter que les tarifs pratiqués par les chorales, les solistes et les instrumentalistes, se décident à l’insu des autorités paroissiales.
Le divorce est une disposition civile qui n’est pas reconnue par l’Eglise. Si le droit de divorcer veut dire le droit de se remarier : non. Si le mariage n’a pas marché et qu’aucune réconciliation n’est possible, on a le droit et même quelquefois le devoir, de divorcer pour se protéger ou protéger les enfants civilement contre d’éventuel abus de la part de l’autre partie. Mais même dans ce cas, le divorce civil n’annule pas le mariage religieux.
Ce n’est pas en termes de pardon et de punition que se présente ce problème. L’Église ne peut pas rompre le lien sacré du mariage – le premier mariage sacramentel étant indissoluble. Donc, même divorcé, on reste lié par le premier mariage. Or on ne peut être marié à deux personnes à la fois. Un second mariage serait donc nul. Ça n’a pas de sens de célébrer un mariage qui est nul, et qui donc n’est pas un vrai mariage.
Le divorce civil n’étant pas reconnu par l’Eglise catholique, la personne est donc toujours mariée sacramentellement aux yeux de l’Eglise. Elle peut donc continuer à communier.
En se remariant, un divorcé n’est pas en communion avec l’Eglise sur ce point-là. Or communier est à la fois communion au corps du Christ et communion à l’Eglise, Corps mystique du Christ : on ne peut pas séparer les deux. Le divorcé remarié, n’étant pas en communion totale avec l’Eglise, doit assumer sa situation et renoncer à communier au corps du Christ. Mais il est toujours membre de l’Eglise, appelé à participer aux célébrations de l’Eglise et à prendre sa part de responsabilité dans la mission de l’Eglise.
Pour l’Eglise, ce qui fait qu’un homme et une femme sont mariés, ce n’est pas la cérémonie à l’église : c’est le OUI qu’ils échangent. Si ce OUI est un vrai OUI des deux côtés, c’est un vrai mariage, et rien de ce qui arrive après le mariage ne peut changer quelque chose à cela : même si on divorce, on reste mariés pour toujours.
Mais si, pour une raison ou une autre, même sans faute de la part des deux, le OUI n’est pas un vrai OUI, le mariage n’a jamais existé : les deux ne sont pas vraiment mariés, ils n'ont pas recu le sacrement du mariage et donc ils sont libres de faire un nouveau mariage á l’église.
Le OUI n’est pas un vrai OUI, et donc le mariage est nul :
si l’un des deux ne jouit pas de l’usage suffisant de la raison au moment du consentement (par exemple, s’il est sous l’influence d’un abus d’alcool ou de drogue).
s’il y avait un manque grave de lucidité sur l’engagement de mariage (par exemple si, aveuglément amoureux, on est incapable de voir que ce mariage ne peut pas marcher, alors que c’est une évidence pour tout le monde ; si on n’a plus envie de se marier mais que les circonstances ne permettent pas de reculer ; si on se marie non pas pour construire ensemble une communion d’amour pour toute la vie, mais pour de fausses raisons comme : fuir la maison paternelle où l’on est pas heureux, faciliter les démarches administratives en vue d’obtenir des papiers civils, parce que la fille est enceinte, etc …)
si, profondément inséré dans sa personnalité, il y a un défaut qui rend la personne incapable de mener une vraie vie conjugale épanouissante pour les deux (par exemple, maladie mentale, alcoolisme chronique, dépendance d’une drogue dure, tempérament tellement égoïste que l’autre n’existe pas, jalousie maladive, caractère violent incontrôlable, sexualité débridée, homosexualité etc…)
s’il y a erreur sur une qualité directement et principalement voulue chez l’autre partie (exemple : un garçon veut absolument épouser une fille vierge, or celle qu’il épouse ne l’est pas…)
si, en vue d’obtenir le mariage, l’on a caché volontairement à un des deux un aspect important de la personnalité de l’autre, aspect qui peut avoir des conséquences graves pour la vie conjugale (exemple : un des deux sait qu’il est stérile et le cache à l’autre)- s’il y avait, lors du mariage, un refus net de la fidélité, de la fécondité, de l’indissolubilité.
si l’engagement n’était pas libre pour cause de pressions extérieures : menaces, violences etc – en cas d’impuissance.
On doit s’adresser à l’Officialité qui est le tribunal ecclésiastique compétent pour juger ces causes de nullité (Adresse : 3, rue Gordon, Rose-Hill. Permanence : Lundi ; Mardi et Vendredi ; 9h00-16h00 ; Téléphone : 454 4658. E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Le secrétariat de l’Officialité vous indiquera une personne de votre région qui vous aidera à préparer votre pétition et à rédiger un mémoire dans lequel vous raconterez l’histoire de vos relations et expliquerez les motifs de la demande de nullité. Vous aurez aussi à produire une copie de votre mariage civil et celle du divorce. Aucune demande de nullité n’est acceptée tant que le divorce n’est pas prononcé.
Avec le dossier prêt, vous vous rendrez à l’Officialité pour rencontrer le Vicaire Judiciaire et lui soumettrez votre pétition. Aucun frais n’est demandé pour une demande de nullité.
Le traitement d’une cause de nullité prend entre un an et demi et deux ans. L’instruction de la cause consiste dans l’audition des époux et des témoins cités par les deux parties.
Si le juge de l’Officialité reconnaît la nullité du mariage, les parties ont 15 jours (à partir de la réception de la sentence) pour faire appel contre le jugement. Si une des parties souhaite faire appel, elle devra faire une demande écrite et motivée auprès du Vicaire Judiciaire dans le délai prévu. Ce dernier transmettra la demande d’appel au Tribunal d’Appel à Rennes en France. Des frais de transfert du dossier seront demandés à la partie qui fait appel. Au cas où, aucune des parties ne fait appel, les paroisses où les parties ont été baptisés et où le mariage a eu lieu sont informés. Les deux parties sont alors libres pour se marier religieusement.
Lundi à vendredi
08h00 à 16h00
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13 Rue Mgr-Gonin
Port-Louis
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